Almaty et le Sud-est kazakh
Almaty est à la fois la porte d’entrée de nos deux mois d’aventures centre-asiatiques et notre porte d’embarquement pour l’Asie du Sud. Deux portes à la façon d’une parenthèse, essentiellement européenne, propulsée quelque part entre la Chine et l’Inde. Au milieu de ce grand écart asiatique, Almaty étonne – et détonne. En raison de ses grandes artères ombragées, de sa cathédrale pimpante à gros bulbes, de son histoire ou de son positionnement… Tout pointe vers l’Ouest plutôt que vers l’Orient.
Comme à Bichkek ou à Tachkent, notre exploration se fait pourtant inversement proportionnelle au temps passé sur place. En 6 jours, on consacre plus d’énergie à écumer les cafés et les restos qu’à arpenter les couloirs des musées. A squatter la table de la cuisine de Lena qu’à explorer les recoins de la ville. Il fait chaud, les orages font régulièrement disjoncter le système électrique et les excuses se multiplient pour procrastiner, avant de s’élancer dans la furie indienne.
Almaty par fragments
Malgré notre manque d’assiduité, on ne passe pas non plus tout à fait à côté de la ville. On entrevoit simplement Almaty par petites touches.
| Deux mots d’histoire : une ville façonnée par le monde russe et le soviétisme
En 1997, Almaty (« Alma-Ata » pendant la période soviétique) perd son statut de capitale du Kazakhstan au profit d’Astana (aujourd’hui elle-même rebaptisée « Nur-Sultan »). De ses quasi-70 ans de leadership, la ville conserve un bouillonnement culturel particulier, une position économique avantageuse et près du 1/10e de la population kazakhstanaise (1,8 millions d’habitants).
La ville, par bien des aspects, affiche une richesse et une modernité semblable aux métropoles européennes, avec les dérives qui peuvent aller avec : cafés et bars branchés, galeries d’art, boutiques hipsters, quartiers huppés, scène techno, flopée de nouveaux riches aux grosses cylindrées et stations de ski à deux pas.
Elle jongle malgré tout avec les contradictions et les hiatus qui caractérisent la trajectoire des ex-républiques soviétiques, tentant tant bien que mal de s’affranchir des labels qui voudraient réduire les anciens satellites de l’URSS, les « stan » à plus forte raison, à un bloc unique et figé.
La ville est créée en 1854 par les Russes, sur le site d’une ancienne cité caravanière depuis longtemps tombée dans l’oubli. Alma-Ata prospère sous l’URSS grâce à l’arrivée du rail et à l’implantation de nombreuses usines. Puis, favorisée par Moscou, elle obtient dans les années 1970/80 d’importants financements qui lui permettent de consolider sa physionomie et son statut de capitale.
En décembre 1991, les dirigeants de onze des anciennes républiques soviétiques se réunissent à Alma-Ata et actent la dissolution de l’URSS, en se rassemblant au sein d’une nouvelle organisation : la Communauté des Etats Indépendants (CEI). Le Kazakhstan devient de facto indépendant, avec Alma-ata pour capitale, rebaptisée Almaty en 1993.
| Déambulations d’Ouest en Est
Impossible, en arpentant la ville, de faire abstraction de ce passé soviétique qui imprègne encore tout l’espace urbain. Construits pour la plupart entre 1955 et 1991, les bâtiments modernistes qui ponctuent les rues d’Almaty font aujourd’hui l’objet de rénovations drastiques ou de démolition, critiqués par une part croissante de la population qui juge l’héritage aussi encombrant que peu esthétique.
Plusieurs tours guidés permettent néanmoins de partir à la recherche de ce « street art soviétique » et d’appréhender Almaty et son histoire par ce biais décalé. Des sites comme Monumental Almaty, alimenté par le passionné d’art soviétique Dennis Keen, facilitent l’exploration de la ville. Si vous êtes intéressés, référez-vous également à la carte Archcode, une vraie mine d’or pour les amateurs de brutalisme et de fresques soviétiques.
Au centre d’Almaty, au cœur du parc Panfilov, la très colorée cathédrale Zenkov (1904) sert de point de ralliement et de lieu de promenade/pique-nique/footing aux habitants de la ville. Un peu plus loin, le petit musée des Instruments de musique kazakhs – le seul que l’on visite, sans raison précise si ce n’est sa proximité géographique avec la cathédrale et le bazar – expose différents instruments traditionnels régionaux dans un beau bâtiment en bois, également construit par Zenkov.
Almaty a pourtant beau se donner de grands airs européens, l’Orient ne fait pas moins partie intégrante de son ADN. Une plongée dans le Bazar Vert et un coup d’œil jeté aux montagnes d’épices, de kuruts (billes de fromage sec), de dattes et de pistaches iraniennes, de kimchi coréen (*les Coréens furent les premiers à subir les vagues de déportation stalinienne vers l’Asie Centrale) et d’abricots séchés qui s’amoncellent sur les étals du bazar suffisent pour s’en convaincre : l’Asie n’est jamais loin.
Pour l’anecdote, Almaty a également deux fiertés un peu particulières : un statut apparemment incontesté de capitale mondiale de la pomme (la quasi totalité des pommiers domestiques actuels sont issus de la souche « kazakhe », et l’ancien nom de la ville, Alma-Ata, se traduit littéralement par « grand-père des pommes ») et une statue des Beatles placée depuis 2007 au sommet de la colline de Kök-Töbe – « All you need is plov » étant devenu l’hymne de ralliement de tous les foodies-rockers centre-asiatiques.
- Les bains Arasan, construits dans les années 1980 et considérés comme les plus beaux d’Asie Centrale, mélangent architecture orientale traditionnelle et modernisme socialiste. Vous y trouverez un banya russe, un sauna finlandais, un bain turc et un hammam marocain. Attention si vous venez à plusieurs, les bains ne sont pas mixtes.
- Almaty compte plusieurs musées de qualité : le Musée national central, le Musée des Beaux-Arts du Kazakhstan (ou Musée d’Etat des Arts Kasteyev), le Centre de Culture Contemporaine Tselinny, la Tengri Umai Contemporary Art Gallery…
- Sortir : Vzletnaya, LE club alternatif d’Almaty, est le lieu de rendez-vous de tous les amateurs de house et de techno en ville.
| Se déplacer à travers la ville
Almaty se parcourt très facilement à pied. Pour rejoindre les points les plus excentrés, empruntez le métro ou sautez dans un taxi en vous servant de l’application Yandex, qui fonctionne bien en ville.
| Se restaurer
Almaty étant la ville la plus multiculturelle du pays, vous n’aurez aucun mal à élargir votre horizon culinaire et à délaisser plov, laghman et pelmeni pour un temps. Un conseil, si vous ne connaissez pas la cuisine géorgienne, courez chez Daredzhani Kurmangazy. Les prix y sont un peu plus élevés qu’ailleurs en ville mais les plats sont merveilleusement bons.
| Une chambre
On vous recommande deux adresses formidables chez l’habitant : l’hostel Viator, tenu par Lena, et la « guesthouse on Sadovaya », pilotée par Vladimir.
Explorer les environs d’Almaty
Posée au pied des Tian-Shan, la région d’Almaty jouit d’une palette de paysages ébouriffante. A proximité immédiate de la ville, une multitude de lacs d’altitude se déploie sous les sommets enneigés, tandis qu’en s’éloignant à l’est du grand lac Kapshagay, en direction de la Chine, le cadre alpin s’éclipse au profit d’un décor désertique.
Almaty constitue une excellente base arrière pour les amateurs de trekking, que ce soit pour randonner à la journée autour des stations de ski de Medeu et Shymbulak, se dégourdir les jambes du côté du grand lac d’Almaty (Ozero Bolshoe Almatinskoe), planter la tente au bord des lacs Kolsai et Kaindy ou s’aventurer dans le parc national d’Altyn Emel.
Explorer le Kazakhstan pose néanmoins un problème de taille : les infrastructures hôtelières et de transports restant peu développées, l’organisation vire rapidement au casse-tête. Si Medeu et Shymbulak sont accessibles en bus depuis Almaty, les choses se corsent au-delà. A moins d’avoir votre propre véhicule (4×4) ou de disposer d’un planning flexible, laissez donc tomber l’idée de parcourir le sud-est kazakh par vos propres moyens.
Le développement très récent du tourisme dans la région s’est accompagné d’un accroissement spectaculaire du nombre d’agences et de tours organisés depuis Almaty, qui a tendance à submerger les voyageurs. Résultat : on a beau passer des heures à contacter les agences et multiplier les messages WhatsApp, impossible pour nous de faire le tri au milieu des dizaines de propositions et d’itinéraires. C’est finalement Lena, notre hôte d’Almaty, qui nous vient en aide, désolée par nos échecs successifs.
| Altyn Emel
Un jour plus tard on décolle en compagnie de Dima, le frère de Julia (le contact de Lena), un grand taiseux carrure massive, mâchoire carrée et cheveux coupés ras. Pas question pour autant de s’en tenir à cela : derrière son physique de garde du corps pas rigolo, Dima est en réalité un vrai marrant, sourire en coin, blagues mordantes et histoires en pagaille qu’il balance autour de la bière du soir et du fromage « chechil ».
Dima, Dmitri, est russe comme beaucoup d’habitants d’Almaty. Ses grands-parents, originaires d’un petit village d’Ukraine, ont émigré au cours de la première moitié du XXe siècle pour atterrir à l’autre bout du monde soviétique, au Kazakhstan. Toute la famille a depuis acquis la citoyenneté « kazakhstanaise », sans se départir de la nationalité russe – nationalité/ethnicité et citoyenneté étant deux notions radicalement distinctes en Asie Centrale.
Dans la vie de tous les jours, Dima est un passionné de motos, qu’il retape avec un soin quasi amoureux. Quand sur le périph almatais, un type juché sur son ancienne bécane nous dépasse, il lui balance de grands coups de klaxon ému aux larmes.
Motos mises à part, l’homme au cœur tendre file régulièrement des coups de main à sa sœur et à son beau-frère, propriétaires d’une petite agence de voyage. Avec les années, et à force de trimballer les voyageurs d’un bout à l’autre de la région, il a fini par tout connaître, les spots de baignade, les itinéraires dérobés et les adresses perdues au fin fond des villages, où dégoter les meilleures chachliks des environs.
Une fois quittée Almaty, la première étape de notre virée est le gigantesque parc national d’Altyn-Emel (500 000 ha), découpé en trois itinéraires d’exploration, dont deux accessibles depuis le village de Basshi.
Le premier itinéraire conduit aux dunes chantantes qui, sous l’effet du vent et du frottement des grains de sable, émettent un bourdonnement régulier.
Le deuxième a pour point d’orgue les montagnes de craie et les anciens fonds marins d’Aktau, dont les plis ocres, verts et blancs abritent les restes de rhinos géants, megacerops, crocodiles et tortues préhistoriques âgés de quelques 25 millions d’années.
Une envolée de thermomètre à 47°C et quelques kilomètres plus loin, les roches de lave solidifiées de Kakutau semblent tout aussi irréelles.
Quant au minuscule hameau de Kosbastau, à une trentaine de kilomètres de Kakutau, il n’abrite plus qu’une population quasi évaporée et un vieux saule de 700 ans, dopé par une source de radon.
- Le parc d’Altyn Emel se trouve à un peu plus de 240 km d’Almaty. Il se divise en deux secteurs, est et ouest, séparés par une zone centrale protégée, interdite aux visiteurs.
- Les lieux les plus emblématiques d’Altyn Emel sont accessibles depuis le village de Basshi, à l’est. C’est d’ailleurs ici que se trouvent les bureaux du parc et la majorité des hébergements. S’il est possible de camper gratuitement à l’intérieur du parc même d’Altyn Emel, seuls 3 ou 4 emplacements de bivouac sont toutefois autorisés.
- Un droit d’entrée d’environ 1 000 tenge/personne doit être acquitté pour pouvoir accéder à la réserve, auquel s’ajoutent les services d’un ranger pour les voyageurs motorisés sans guide.
- A l’intérieur du parc, aucun transport en commun ne circule et aucun site n’est accessible à pied depuis Basshi. Avoir un véhicule est donc impératif pour se déplacer.
- Attention, ne vous aventurez pas dans les montagnes d’Aktau en cas d’orage, et évitez de trop traîner au fond du canyon en raison des crues éclair.
| Charyn Canyon
Après deux jours passés à arpenter les paysages désertiques d’Altyn Emel, on retourne vers Almaty en faisant un crochet par le canyon Charyn, aux faux airs de mini-Colorado. Dame nature s’en est une fois de plus donnée à cœur joie : une faille ocre et béante déchire la steppe en deux, flanquée d’empilements rocheux aux contours érodés.
En contrebas, quelques Ladas et UAZ-bukhanka se relaient sur la piste, serpentant au pied des parois abruptes jusqu’à l’oasis terminus posée en bord de rivière.
- Des quatre canyons qui constituent la zone dite de Charyn, seule « la vallée des Châteaux » attire les visiteurs. Les trois autres canyons (Temirlik, Uzunbulak, Bestamak) restent virtuellement hors radar.
- La solution de facilité pour découvrir Charyn Canyon, le lieu le plus visité de tout le sud-est kazakh, est d’opter pour un tour organisé depuis Almaty. La plupart des agences/guesthouses vous proposeront une formule à la journée. Gardez en tête que le trajet aller-retour avoisine les 8 heures, ce qui ne vous laissera que très peu de temps pour explorer le site. On vous recommande plutôt d’inclure Charyn Canyon dans un tour plus large, ou de passer une nuit sur place ce qui vous permettra de profiter pleinement du parc et des couleurs de fin de journée.
- Ne sous-estimez pas la chaleur (et la lumière très dure pour les photographes) si vous visitez le site dans l’après-midi, et abandonnez l’idée de marcher plusieurs heures dans la fournaise estivale.
- Pour les plus acharnés/fauchés, il est possible de récupérer à Almaty un taxi ou une marshrutka en direction de Kegen, puis de descendre à mi-chemin à l’intersection avec la route de Charyn Canyon. Il vous restera alors 10 km à parcourir pour atteindre la Vallée des Châteaux, ce qui ne devrait pas poser trop de difficultés si vous attendez la fin de matinée pour tenter le stop. N’envisagez pas d’explorer les canyons voisins sans véhicule en revanche.
- Dernier point : faites attention aux écarts de température d’une saison à l’autre. Le mercure grimpe au-delà de 40°C en été, et dégringole en-dessous des moins 30° en hiver.
- Vous trouverez plus d’infos encore sur le site de Caravanistan.
Nous n’avons pas visité les sites suivants, mais nous vous donnons malgré tout les infos nécessaires pour que vous puissiez poursuivre votre exploration – Internet n’étant pas particulièrement bavard en matière de voyage au Kazakhstan.
| Medeu/Shymbulak
Il est possible de rejoindre la station de ski de Medeu directement depuis le centre d’Almaty, en empruntant le bus n°12 (départ face à l’Hôtel Kazakhstan). Une navette et un téléphérique relient ensuite Medeu et Shymbulak. Les randonnées dans ce secteur ne manquent pas et vous trouverez facilement des idées de balade en ligne (col de Talgar, pic Furmanov…).
| Big Almaty Lake / Ozero Bolshoe Almatinskoe
Une autorisation est nécessaire pour escalader la majorité des sommets environnants, à l’exception du pic Bolshoï Almatinsky (ou grand pic d’Almaty), qui offre une vue apparemment magistrale sur le lac et les montagnes alentour. On pourra vous demander de présenter votre passeport si vous randonnez à proximité du lac, d’autant qu’il est interdit de s’approcher des berges. Le plus simple et le plus rapide pour rejoindre le lac depuis Almaty est de réserver un taxi via l’appli Yandex (à partir de 3 000 tenge). Négociez avec votre chauffeur pour qu’il vous attende, ou tentez le stop si vous voyagez le week-end.
| Lacs Kolsai et Kaindy
La difficulté d’accès aux lacs Kolsai et Kaindy pousse la majorité des visiteurs à réserver un tour organisé pour explorer le coin. Cela dit, avec un peu de temps et d’organisation, il est tout à fait possible de visiter les lacs en indépendant. Une marshrutka quitte en principe Almaty tous les matins à 6 h depuis la gare de bus Sayakhat, en direction du village de Saty. De là, il vous faudra tenter le stop ou emprunter un taxi pour rejoindre les lacs (soit Kolsai d’un côté, soit Kaindy de l’autre). Si vous ne parvenez pas à mettre la main sur la marshrutka Almaty/Saty à 6 h du matin, grimpez dans un taxi partagé pour Kegen et descendez à l’embranchement avec la route de Saty, au niveau de Kurtogay. A partir d’ici, votre meilleure option sera le stop, jusqu’à Saty ou directement jusqu’aux lacs.
Concernant les lacs Kolsai, le plus beau des trois est d’avis général le lac intermédiaire, accessible en 7 km de marche depuis le premier lac. Un permis vous sera demandé pour vous aventurer au-delà. Bivouaquer est possible, mais vous trouverez également quelques guesthouses à proximité du premier lac. Kaindy se rejoint à peu près de la même façon que les lacs Kolsai, en marshrutka, stop ou taxi. Vous pourrez camper sur ses berges, en revanche aucun hébergement « en dur » n’existe sur place. Sans équipement de camping, le mieux sera de retourner dormir sur Saty. Regagner Almaty est plus facile que l’opération inverse : une marshrutka quitte Saty tous les matins à 5 h.
| Le plateau d’Assy
Une toute dernière piste, plus confidentielle, si vous ne passez pas par le Kirghizstan : le plateau d’Assy, toujours dans la région d’Almaty, est utilisé l’été par les bergers. Les lieux sont semble-t-il splendides : immenses pâturages ponctués de yourtes, pétroglyphes et tumulus scythes, troupeaux en liberté et vues imprenables sur les pics et les glaciers des Tian Shan…
| Quelle agence choisir ?
Les excursions vers le Grand Lac d’Almaty, les lacs Kolsai, le lac Kaindy, le canyon Charyn et la réserve d’Altyn Emel sont des classiques de la région et toutes les agences/guesthouses d’Almaty vous proposeront des tours sur un à trois jours ou plus. A vous de voir ce qui vous convient le mieux en fonction de votre budget, de votre planning, de votre envie d’explorer plus ou moins en profondeur certaines zones ou de votre capacité à voyager en groupe (parfois de très grands groupes).
On a d’abord cherché à contacter l’agence Outfitter.kz, l’une des plus en vue d’Almaty, mais sans résultat. Pour avoir croisé à plusieurs reprises des groupes pilotés par Outfitter par la suite, on n’a pas regretté d’avoir passé notre chemin. Lena, notre hôte d’Almaty, nous a orientés vers la petite agence Track.kz, montée par Julia et son mari Konstantin, que nous vous recommandons à notre tour chaudement. Le contact a été facile, on a adoré nos 3 jours passés avec Dima (le frère de Julia, recruté pour l’occasion) et apprécié la possibilité de voyager seuls avec un guide sans avoir à composer avec un groupe d’une dizaine de touristes – pour un prix similaire.
Un dernier conseil, si vous n’avez que deux ou trois jours à consacrer à la région d’Almaty et hésitez sur l’endroit à visiter en priorité : Altyn-Emel est sûrement la destination qui vous donnera le meilleur aperçu du caractère à la fois sauvage et délirant des paysages kazakhs… !
Almaty et environs – juillet 2019