Visiter Dali sans visiter Dali
On ne peut pas dire que l’on soit tombé sous le charme de Dali « l’ancienne » (大理古城 – Dàlǐ Gǔchéng), celle qui magnétise les foules à l’ouest du lac Erhai.
En fait de vieille ville, il ne reste à Dali qu’une poignée de maisons anciennes, les autres ayant cédé la place à de « nouvelles vieilles maisons », selon un tour de passe-passe dont la Chine est désormais passée maître. Dali aujourd’hui est un parc d’attraction à ciel ouvert, un bordel indescriptible faisant alterner ados déguisés en habits traditionnels, joueurs de djembés neurasthéniques, urbains ultra-branchés et chanteurs de karaoké, dans une forme de mise en scène perpétuelle et un fracas assourdissant.
Les endroits à sauver dans cette fausse vieille ville se comptent finalement sur les doigts d’une main : une petit église « chrétienne », dont la sobriété détonne dans cet environnement urbain tapageur, une seconde église catholique construite en 1921 dans un curieux mélange de style franco-bai, et puis la Dali Art Factory dont les murs abritent un espace dédié à la photographie et deux expositions consacrées à la ville d’hier et d’aujourd’hui.
À part ça pas grand chose et si on finit par passer une semaine entière à Dali, ce n’est au fond ni pour Dali, ni par masochisme, ni par envie de nous lancer dans une vaste étude sociologique du tourisme à la chinoise. Non. La vraie raison à notre séjour prolongé c’est May, la propriétaire du Hidden Garden. Ou plutôt May et ses enfants, et puis Tina, Joyce, Fangfang et sa maman, toutes installées au Hidden Garden pour plusieurs semaines ou plusieurs mois. Et comme ici l’anglais côtoie le chinois (le flamand et le mongol !), on rattrape notre silence « forcé » des dernières semaines en passant des heures à décortiquer la Chine autour du thé du petit-déjeuner et des baozi du dîner.
De Dali à Xiaguan
Mais revenons à Dali. Comprendre la géographie des lieux tient à première vue du casse-tête. S’il n’y a bien qu’une vieille ville de Dali, en termes de transports il existe deux Dali : une Dali moderne, établie sur la rive sud du lac Erhai et à une quinzaine de kilomètres, sur la rive ouest, la Dali ancienne (ou anciennement ancienne). Si vous achetez un billet pour Dali depuis n’importe quelle grande ville de Chine, votre billet indiquera effectivement « Dali » (大理) mais vous atterrirez à Xiaguan (下关), la Dali moderne. Qui n’est donc pas Dali à proprement parler.
Xiaguan n’a pas plus d’intérêt que Dali mais a au moins un avantage : servir de hub routier et ferroviaire pour tout le Sud Yunnan. Pour explorer les environs de Dali, il faut donc repasser en permanence par Xiaguan, négocier avec les taxis, apprendre par cœur l’itinéraire des bus et jongler entre gare du Sud/gare Xingsheng (大理兴盛汽车客运站), gare Express (大理高达汽车客运站) et gare ferroviaire (大理火车站).
Comprendre Dali passe aussi par quelques repères historiques. En 737, les six royaumes (« zhao ») de la région du lac Erhai sont regroupés en un seul et même royaume, le royaume de Nanzhao, dont l’influence s’étend de la Birmanie au Nord Vietnam. Le royaume s’effondre en 902 et laisse place au royaume bai de Dali en 937. Bien que réticente à tisser des liens diplomatiques avec Dali, la Chine des Song (960-1279) n’a d’autre choix que d’entamer d’âpres négociations avec le royaume afin de mettre la main sur les solides chevaux des hauts plateaux, plus robustes que les chevaux chinois – et donc plus capables de faire face aux terribles montures des armées nomades.
Le Yunnan est conquis par les Mongols en 1253 et intégré dans l’orbite chinoise en 1279, lors de la fondation de la dynastie Yuan par Kubilai Khan. L’arrivée de 300 000 migrants Han originaires de l’Est de la Chine sous la dynastie Ming (1368-1644), et l’ouverture d’une nouvelle voie de passage à l’est des Cangshan (苍山) pour les caravanes de la Route du Thé et des Chevaux, confortent finalement Dali dans son rôle de ville carrefour – un positionnement qui sera encore renforcé plusieurs siècles plus tard lors de la Seconde Guerre mondiale et l’ouverture de la Burma Road.
Le long des anciennes voies caravanières : sur la Route du Thé et des Chevaux
La région de Dali compte encore de nombreux vestiges de l’ancienne Route du Thé et des Chevaux (ou Route de la Soie du Sud), un vaste réseau de routes commerciales, le plus souvent des sentiers muletiers, qui reliaient les régions productrices de thé aux régions tibétaines, birmanes et indiennes. Deux réseaux majeurs permettaient de convoyer les marchandises : un qui traversait le Yunnan du Sud au Nord, l’autre le Sichuan d’Est en Ouest. Le thé, acheminé depuis les collines subtropicales du Xishuangbana, était principalement troqué contre les puissants chevaux de guerre tibétains. Pour autant, bien d’autres marchandises faisaient l’objet de négociations – laines, fourrures, argent, sel, plantes médicinales…
Certaines étapes caravanières ne sont plus aujourd’hui qu’un tas de ruines envahies par la végétation. D’autres ont basculé du côté touristique de la force, laissant place à une succession de boutiques copiées-collées. L’exploration est passionnante mais au fond pratiquement « condamnée ».
Alors on se lance tant que l’on peut sur les traces de ce Yunnan qui disparaît, plein de luxueuses maisons bai, de villages de campagne en adobe et de vieilles rues pavées, polies par le passage de dizaines de milliers de caravanes.
| Panqu, Yinqiao et Fengyangyi
Les guides n’en font jamais mention – pas plus que les moteurs de recherche – mais on trouve dans les environs immédiats de Dali plusieurs anciens villages typiques de la route du Thé et des Chevaux. Sur les conseils de May, on passe plusieurs heures à explorer Panqu (潘曲村), Yinqiao (银桥村) et surtout Fengyangyi (凤阳邑), récemment classé « patrimoine historique ». Si reconnaissance locale rime le plus souvent avec démolition-reconstruction, le pire semble avoir été évité. Les seuls visiteurs que l’on croise sont de rares touristes chinois à cheval ; quant aux villageois, visages burinés et costumes traditionnels sur le dos, ils fument la pipe et jouent aux échecs sur la petite place centrale du village, comme si rien n’avait vraiment changé.
| Yunnanyi
Rejoindre le village de Yunnanyi (云南绎) pose en revanche plus de difficultés. Depuis la gare de train ultra-moderne posée au milieu des champs, à 7 km du vieux village, pas un transport public pour récupérer les voyageurs et personne pour comprendre notre destination. « Quel Yunnanyi ? » nous répond-on dès que l’on arrête quelqu’un … Le TGV Kunming-Dali a beau filer à deux pas de là, personne ne semble mettre les pieds dans ce coin de campagne. Il faut un moment avant de trouver la phrase magique et qu’une voiture accepte enfin de nous embarquer : « 茶马古道 – chá mǎ gǔ dào », « Route du Thé et des Chevaux ».
Comme à Fengyangyi, l’intérêt du village tient en une rue. Mais à Yunnanyi, les lieux n’ont pas été désertés et bien que le gouvernement ait octroyé une aide d’un million de yuans pour protéger – et « rénover » – la rue et les résidences attenantes (construites pour la plupart au XIXe), le charme opère toujours. C’est d’ailleurs à Yunnanyi que l’on trouverait les écuries les mieux préservées de la région, dans une de ces auberges qui accueillaient les caravanes de passage pour la nuit.
Dans un autre registre, Yunnanyi est aussi connu – ou pour les locaux, surtout connu – pour avoir abrité l’une des trois bases aériennes du Yunnan où venaient atterrir avions cargo américains et Flying Tigers pendant la Seconde Guerre mondiale (voir plus bas).
On s’arrête au retour à Xiangyun (祥云), ancien membre du club du « Thé et des Chevaux », aujourd’hui aussi désespérément lifté et botoxé que Dali.
| Donglianhua
Quelques jours plus tard, on met cap vers le sud de Dali et le conté de Yongjian (Yonjianzhen), autre nœud commercial majeur sur la route Yunnan-Tibet.
Les villes et villages de la vallée (Dacang, Donglianhua, Xiaoweigeng, Yonghe) abritent l’une des communautés « hui » (musulmanes) les plus vieilles du Yunnan – les anciens régiments mongols convertis à l’islam ayant choisi de s’implanter durablement dans la région une fois celle-ci conquise.
Les Hui jouèrent d’ailleurs un rôle clé dans l’intensification des échanges entre le Yunnan et la Birmanie, une proximité qui permit le ravitaillement des combattants chinois durant la Seconde Guerre mondiale au départ des colonies britanniques, mais joua également des tours à la région quand, au lendemain de la guerre, le trafic de drogue en provenance du Triangle d’Or s’intensifia.
En 2008 le gouvernement local, désireux de projeter le village de Donglianhua (东莲花) sur le devant de la scène, entama une vaste opération de restauration des lieux, sans obtenir le résultat escompté. Donglianhua demeure virtuellement hors radar, oublié des foules qui un peu plus loin se pressent à Weishan.
Le village compte pourtant plusieurs édifices d’intérêt historique de toute beauté, des anciennes demeures des frères Ma (Ruqi, Ruji et Ruqing, maîtres des routes commerciales qui sillonnaient la vallée au début du XXe) à l’étonnante mosquée communale, que rien ne différencie à première vue d’un temple chinois.
| Weishan
À une vingtaine de kilomètres au sud de Donglianhua, Weishan (巍山) a davantage la côte. Ces dernières années, les axes principaux de la vieille ville, bordés d’anciens édifices d’époque Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911), ont été reconvertis en boutiques de souvenirs et cafés. Malgré tout, Weishan possède toujours un charme campagnard un peu de guingois, loin des délires touristiques de Dali.
Des monts Cangshan au lac Erhai
Il suffit de tirer les rideaux pour se retrouver chaque matin au réveil face aux pentes boisées et aux sommets enneigés des Cangshan (苍山), qui bordent la plaine de Dali sur son flanc ouest. Alors forcément, au bout d’un moment on n’y tient plus. On finit donc par attraper nos chaussures de marche, un sacs à dos et des bâtons et on s’élance en direction du refuge tenu par Amiwa, à deux pas du temple Zhonghe (2 600 m). Sauf que… le refuge est fermé depuis des années et là où on imaginait avaler 1 900 mètres de dénivelé en pleine pinède, on ne trouve que des barbelés, des gardes forestiers à l’air patibulaire et un chemin plat et dallé, bloqué à mi-pente. Raison avancée par les autorités : trop d’accidents, trop de brouillard, trop de pente. Trop dangereux. Trop montagneux. Alors à la place des sentiers sont venus s’implanter télésièges et téléphériques – plus sûrs et plus rentables.
Si la Chine n’a pas l’âme aventurière, elle a au moins le mérite d’être poétique. A défaut d’admirer les eaux du Ximatan (« l’étang des chevaux », dans lequel l’armée de Kubilai Khan aurait une dernière fois lavé ses montures avant de se lancer à l’assaut de Dali), on se rabat sur les 18 km de la « ceinture de jade », plat mais fantastique belvédère sur la région de Dali.
Le lac Erhai (洱海湖, « mer oreille ») offre d’autres perspectives d’exploration, tout aussi incongrues. On traverse à vélo champs et villages, arches et ponts de pierre, slalomant entre les maisons blanches aux tuiles mangées par la végétation et les constructions à moitié éventrées en bord de lac – sombre histoire de permis de construire frauduleux.
Le lac n’est toutefois qu’un prétexte, une immense toile de fond servant de support aux mises en scène les plus folles – un paradis wechat-instagrammable. Pour la jeunesse locale, découvrir Erhai revient à s’embarquer dans un vaste périple à dos de scooter électrique, couronnes de fleurs dans les cheveux et lunettes hippies sur le nez avec arrêts photos dans d’improbables zones de shooting ponctuées de balançoires et de fauteuils bulle suspendus.
20 kilomètres plus loin, on croit s’offrir un peu de répit en atteignant Xizhou (喜洲). Tirant profit de la position stratégique de la ville sur la Route du Thé et des Chevaux, nombre d’artisans et de commerçants bai se sont enrichis au fil des siècles et faits construire d’imposantes villas, aussi luxueuses que raffinées. Certaines sont aujourd’hui ouvertes au public, d’autres ont été reconverties en boutique-hôtels. Et Xizhou qui somnolait il y a quelques années encore voit aujourd’hui sa côte de popularité grimper en flèche, pour le plus grand bonheur des hipsters, des joueurs de djembés et des couples cheveux au vent, ebike lancés à pleine vitesse sur les routes poussiéreuses de campagne.
Pour aller plus loin
– Burma Road et Flying Tigers –
La Burma Road, construite à la fin des années 1930 entre Lashio en Birmanie (alors sous domination britannique) et Kunming au Yunnan, devait permettre d’acheminer du matériel en direction de la Chine, alors en guerre contre le Japon. La prise de la Birmanie par les Japonais (1942) mit un terme à ces échanges terrestres et se solda par le lancement d’un invraisemblable pont aérien depuis les Indes britanniques, les avions en provenance de l’Assam se trouvant obligés de survoler l’Himalaya (« the Hump », la « Bosse ») pour venir se poser à l’ouest du Yunnan, dans les bases de Tengchong, Baoshan et Yunnanyi. Dans le même temps (1941-1942) fut formée une escadrille de volontaires américains, les Flying Tigers, chargée de bombarder positions et avions japonais. Au total, près de 590 avions s’écrasèrent dans la région, provoquant la disparition de plus de 1 650 aviateurs.
Explorer la région de Dali : conseils pratiques
– Transports et visites depuis la vieille ville de Dali –
- Rejoindre Xiaguan (下关) depuis la vieille ville de Dali (大理古城) : depuis l’ouest de la vieille ville, deux bus circulent sur la route principale en direction de Xiaguan : le bus des 3 pagodes (三塔) et le bus n°4 (3 yuans par personne). Aucun ne dessert les gares routières de la ville. Résultat, descendez à peu près n’importe où à l’approche de Xiaguan et sautez dans un taxi pour rejoindre le terminus souhaité (10 à 15 yuans la course en moyenne).
- Rejoindre Dali « l’ancienne » depuis Xiaguan : pour retourner sur la vieille ville de Dali, et sans savoir précisément où se situent les arrêts des deux lignes de bus citées plus haut, prenez un taxi jusqu’à la gare ferroviaire et récupérez sur place le bus des 3 pagodes (三塔) en direction de l’ouest de la vieille ville, ou le bus n°8 en direction de l’est.
- Rejoindre Yunnanyi (云南绎) : le TGV pour Kunming marque un arrêt à Yunnanyi (27 yuans le trajet Xiaguan/Yunnanyi) mais il vous faudra ensuite intercepter un véhicule pour atteindre le vieux village. Autre possibilité : rejoindre Xiangyun (祥云) en bus depuis la gare du Sud de Xiaguan (大理兴盛汽车客运站) pour 20 yuans ; à l’arrivée sur Xiangyun, marcher jusqu’à la petite gare de bus locale (« rural transport bus station« ) puis récupérer un minivan vert à destination de Yunnanyi (8 yuans). Si vous optez pour cette dernière option, précisez bien les choses au chauffeur avant de monter dans le minivan – Yunnanyi n’est qu’un arrêt parmi d’autres.
- Rejoindre Donglianhua (东莲花) : à la gare du Sud de Xiaguan (大理兴盛汽车客运站), prenez un billet de bus pour Dacang (大仓 ; 10 yuans par personne) et demandez au chauffeur de vous débarquer à Donglianhua.
- Rejoindre Weishan (巍山) depuis Donglianhua : interceptez n’importe quel minibus sur la SS224, la route principale (comptez environ 9 yuans). Vous n’aurez aucun problème à trouver un bus pour rentrer sur Dali à la gare routière de Weishan (17 yuans par personne). Sachez toutefois que pour visiter les temples taoïstes de Weibaoshan (巍宝山), situés à 18 km au sud de Weishan, la meilleure solution est de faire étape pour une nuit à Weishan – vous ne parviendrez pas à concilier dans une même journée la visite de Donglianhua, Weishan et Weibaoshan…
- Rejoindre Fengyangyi (凤阳邑) : le bus n°4 à destination de Xiaguan passe par Fengyangyi. L’arrêt est indiqué sur Maps.me et se situe à une petite dizaine de kilomètres au sud de la vieille ville de Dali, au pied des Cangshan. Pour visiter Panku et Yinqiao (dont l’intérêt est plus limité), optez plutôt pour le vélo.
- A défaut de parler mandarin, gardez toujours avec vous un papier avec les noms des différentes gares et villes/villages rédigés en caractères chinois, à montrer à vos interlocuteurs (vous n’avez qu’à recopier, tout est ci-dessus !).
– Randonner dans les Cangshan –
- Pour vous aventurez en haute montagne sans téléphérique et sans bouteille d’oxygène (il semblerait que pour bon nombre de touristes chinois, l’oxygène vienne à manquer dès 2 500 mètres), mieux vaut chercher un point d’accès au nord de la chaîne des Cangshan, du côté de Xizhou, vers Huadianba (花甸坝) par exemple. Amiwa propose un certain nombre de randos dans le coin, contactez-les pour plus d’informations. Attention : leur site web n’est pas à jour. Le refuge est bel et bien fermé depuis des années.
- Deux télésièges permettent de rejoindre la route de la Ceinture de Jade (« yudai lu » – 玉带路) directement depuis le bas de Dali : aucun intérêt à les emprunter si vous aimez marcher, le chemin qui serpente entre pins et buissons d’azalées est facile à suivre. Le départ de la randonnée se fait au niveau de Sanyue street (voir sur Maps.me). Pour atteindre les sommets et l’étang Xima (洗吗潭 – Xima Pool), perché à 3 840 mètres d’altitude, vous n’aurez en revanche pas d’autre choix que de grimper dans le téléphérique installé au milieu de la Ceinture de Jade – à condition que la météo le permette (cad, rarement)…
– Où loger et où se restaurer à Dali –
- Où loger : Hidden Garden, un homestay épatant et de loin notre meilleure expérience au Yunnan-Sichuan (edit 2022 : May a depuis déménagé aux Pays-Bas et laissé la maison à Joyce). Les établissements ne manquent pas sur Dali mais méfiez-vous en faisant vos recherches en ligne : les commentaires postés sont en grande partie bidons – une pratique courante dans le pays.
- Se restaurer : on a pris la quasi-totalité de nos repas du soir chez May, mais vous trouverez plusieurs cantines de qualité en ville. Côté végétarien, le restaurant installé à la place du « Lovely Lotus » est excellent. Autre institution locale, le buffet proposé par le restaurant bouddhiste « YiRan Tang », le midi de 11 h 30 à 13 h et le soir de 17 h 30 à 19 h. La somme est modique (5 yuans, soit moins de 1 euro) mais gare à ceux qui auraient les yeux plus gros que le ventre, les assiettes doivent être retournées vides !
Dali – avril 2019